Message Mar 26 Juin 2007 10:02

Jusqu'au 11e siècle, les personnes ne portaient qu'un nom de baptême.

Au 12e siècle, l'explosion démographique oblige les populations à donner des surnoms aux individus afin d'éviter les confusions.

Ce surnom est peu à peu transmis aux enfants. C'est la naissance du nom de famille.

Connaitre l'origine du nom est intéressante. Elle donne quelques informations sur l'origine de vos ancêtres (origine géographique, origine sociale, métiers...).

Les noms de famille viennent :

* d'anciens prénoms de baptême : Nicolas...
* de professions : Meunier, Maréchal, Boulanger...
* de sobriquets et surnoms de toutes sortes liés à l'apparence physique (Roux, Brun, Borgne...), aux traits de caractères (Lesage)
* de lieux géographiques : Dupont (habitant près d'un pont), Dupré
* de plantes, d'arbres, d'animaux...
* du rang social...

Les noms ont évolué au cours des siècles. Ils existent de très nombreuses variantes orthographiques d'un nom (Laurent, Lorant, laurant, Laurans) et des diminutifs (avec des variantes orthographiques :Laurencin, Laurancin, Laurençon, Lauranson, Lauransot, Laurensot... ).

Le breton est une langue celtique de la branche brittonique (breton, gallois, cornique), proche du gaulois . Ses dialectes principaux sont le trégorrois, le léonard, le cornouaillais et le vannetais. La Bretagne « bretonnante » (parlant le breton) représente actuellement toute la zone se trouvant à l'ouest de la ligne Plouha-Corlay-Elven-Muzillac : sur le territoire des départements du Finistère, et de l'ouest de ceux du Morbihan et des Côtes-d'Armor. Dans cette aire, 200 000 personnes parlent le breton, sur les 1 500 000 habitants de la Basse-Bretagne, à l'ouest de la ligne Paimpol-Vannes (Michel Malherbe, Les langages de l'humanité, Éditions Seghers, Paris, 1983, p. 160).

La langue bretonne est apparue en France à partir du Vème et du VIème siècle. C'est à cette époque que des vagues d'immigrations venant de la Grande-Bretagne actuelle déplacèrent les populations bretonnes en Armorique. Les Bretons, peuple celte proche des Gaulois, avaient eux-mêmes été chassés de leur île par les Angles et les Saxons venus du continent. Les immigrants donnèrent alors leur nom à leur nouvelle patrie.

Les noms réellement bretons apparurent à la fin du Moyen-Âge, période à laquelle la langue bretonne se parlait à l'ouest d'une ligne allant de Saint-Brieuc à Saint-Nazaire, en passant par Loudeac et Ploermel. Pourtant, la limite entre les noms bretons et les noms français n'est pas aussi nette, puisque de nombreuses migrations eurent lieu au cours des siècles entre les deux côtés de cette ligne. On peut estimer que les plus anciens noms de famille bretons remontent aux alentours du XIème siècle.

Il s'agissait là de noms dits « solennels », c'est-à-dire très proches de la légende des chevaliers comme Gwenole qui vient de Gwenn « blanc » et Uual « valeureux ». On peut également citer Catuun « l'homme de combat », formé de cat « combat » et de uun « l'homme ».

Voici quelques exemples de noms bretons courant : Legoff (« forgeron »), Prigent (vient de prit « belle » et de gent « race »), etc. Quelques préfixes peuvent aider à reconnaître un nom breton: ab et ap viennent ainsi de mab « fils de » ; Ker signifie « le domaine », « le village », « le hameau ».

(source : www.guide-genealogie.com)
Christophe PHILIPPE - QUIMPER et QUISTINIC -
adh C.G.Sud.Bretagne
adh Melrand.Loisirs.Culture section Généalogie
http://gw.geneanet.org/philippechris
Entraide par CD sur la commune de Quistinic
http://www.morbihan-genealogie.com/